Nénuphar ou Nénufar ?

L’orthographe n’est pas figée et évolue dans le temps. Il y a eu notamment une grande réforme en 1740, où un mot sur quatre a été changé. Par la suite, certaines modifications d’une moindre importance ont été réalisées en 1835, 1878 ou encore 1935.

En 1990, le gouvernement a demandé au Conseil supérieur de la langue française de « résoudre, autant qu’il se peut, les problèmes graphiques, d’éliminer les incertitudes ou contradictions, et de permettre aussi une formation correcte aux mots nouveaux que réclament les sciences et les techniques ». Intention louable, mais entre la théorie, son application, et surtout l’acceptation des réformes, il se passe souvent de longues années, jalonnées d’oppositions farouches ou de positions réfractaires.

Chez Espaces comprises, nous ne prônons pas tel ou tel dogme. Quand nous sommes face à un exemple concret de nouvelle orthographe, nous en informons le client en lui demandant sa position : désire-t-il l’orthographe traditionnelle ou rectifiée ? Et c’est lui qui tranche. En revanche, nous apportons un soin tout particulier à l’harmonisation de son choix à l’ensemble de son texte. Qu’il n’y ait pas, par exemple, un « vingt et un » au début, écrit « vingt-et-un » ensuite. La cohérence avant toute chose.

Pour celles et ceux que la question intéresse, ce lien à consulter.